Résumé du livre

Au IV^e siècle, Tours fut la capitale d'une vaste province romaine, grâce à sa situation géographique certes, mais aussi grâce à sa parure monumentale et bientôt grâce à son enceinte solide, garantissant la sécurité au personnel administratif chargé de gérer le Centre Ouest de la Gaule.

Il subsiste à Tours un certain nombre de vestiges encore visibles de cette époque : place Saint-Pierre-le-Puellier, près du château, ou encore rue des Ursulines ou dans le périmètre du musée des Beaux-Arts pour ce qui concerne l'enceinte du Bas-Empire. D'autres vestiges, bien qu'importants, sont peu visibles ou même complètement occultés, comme le temple rond de la rue de Lucé et l'amphithéâtre sous la rue Manceau et la rue du Général Meusnier.

De nombreux objets peuvent être admirés dans les vitrines de l'hôtel Gouin, rue du Commerce, ou dans celles du logis des Gouverneurs, quai Malraux. Mais surtout, la ville bénéficie, depuis de nombreuses années, d'une surveillance archéologique active de tous les chantiers de construction, ce qui a permis de faire progresser d'une façon spectaculaire notre connaissance de la ville antique. Aussi avons-nous souhaité mettre à la portée d'un large public le résultat de plus d'un siècle de sondages et de fouilles : bilan provisoire certes en ce printemps 2002, mais d'une richesse surprenante, qui permet d'appréhender assez bien ce qu'était la Caesarodunum des premiers siècles de notre ère.