On ne dit pas je !
Résumé du livre
Genève. Un soir d'hiver, en 2013. Lionel Stéphane Dulex se rend dans un bar de son quartier. Il y rencontre Laure Mi Hyun Croset, une amie écrivaine qui suit avec fidélité son label de musique électronique Littlehouse records. Les deux artistes échangent des propos sur leurs projets. Lionel évoque alors son « bilan sacré », sorte de synthèse réflexive sur sa première vie, rédigé lors de son ultime cure, après dix-sept ans de toxicomanie. Il demande à l'auteure si cela pourrait l'inspirer. En le lisant, Laure Mi Hyun se dit immédiatement qu'il y a là matière à faire un roman. Sa démarche littéraire consiste effectivement à tenter de trouver la juste distance par rapport à des sensations ou à des émotions réelles, à chercher les mots adéquats pour en décrire l'intensité, mais avec pudeur et précision, sans pathos. Dans On ne dit pas « je » !, Laure Mi Hyun Croset parvient, sans juger ni sombrer dans une compassion excessive, à exprimer toute la violence d'une existence liée à la drogue.