L'homme décontenancé : de l'urgence d'étendre la psychanalyse

Éditeur
L'Harmattan
Format
Livre Broché
Collection
Etudes psychanalytiques
Langue
Français
Parution
11 - 2019
Nombre de pages
230
EAN
9782343188539
Dimensions
16 × 24 ×  mm
CHF 35.30
2 à 3 semaines
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Résumé du livre

L'homme décontenancé

Un sentiment se répand : celui d'une humanité avançant sans réagir vers une catastrophe écologique globale qui va compromettre la vie sur terre.

Une question se pose : comment comprendre la déconnexion entre ces sentiments de désespoir et d'impuissance, et la poursuite de modes de vie paraissant les ignorer ?

La psychanalyse a introduit dans la première moitié du XXe siècle, dans les sociétés occidentales, l'idée d'un Inconscient agissant. Elle a développé quelques moyens d'en modifier les effets dans les souffrances des individus. A-t-elle quelque chose à dire à propos de cette apathie ? Apparemment, pas vraiment. Les réponses, en effet, la dépassent, comme chaque champ de savoir considéré isolément.

Le décontenancement de l'Homme se découvre à l'occasion de cette prise de conscience diffuse.

Cet essai, s'appuyant sur les développements les plus marquants de la psychanalyse, et sur quelques recadrages apportés par d'autres champs de connaissances, questionne les limites de la topique freudienne et la non-problématisation du statut de la réalité « extérieure ».

« ...Aux hommes postmodernes décontenancés, la lecture de ce livre est hautement recommandable. Pourquoi ? Eh bien car, par bonheur, il n'est pas porteur d'une énième "construction intellectuelle qui résout, de façon homogène, tous les problèmes de notre existence à partir d une hypothèse qui commande le tout (...)" (Freud critiquant une Weltanschauung toute-puissante). Non, en passeur inspiré d'une psychanalyse vivante et créative. J.-P. Matot nous ouvre la voix inédite des vertus d'un dessaisissement aussi rédempteur que pertinent pour affronter le malêtre de notre postmodernité désenchantée et en accueillir humainement les avatars cliniques. »
Extrait de la préface de Sylvain Missonnier