Les écrivains et l'alcool

Éditeur
L'Harmattan
Format
Livre Broché
Collection
Ouverture philosophique
Langue
Français
Parution
04 - 2002
Nombre de pages
491
EAN
9782747523448
Dimensions
14 × 22 ×  mm
CHF 56.60
2 à 3 semaines
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Résumé du livre

A l'origine de ce livre, il y a une question : mais comment font-ils pour continuer d'écrire en buvant autant ? Pour nous, écrire suppose une certaine hygiène du corps, des nuits tranquilles, un esprit clair le matin ; or voici des gens, écrivains parmi les plus grands, qui nous administrent la preuve qu'on peut à la fois écrire et se défoncer, chaque jour, sans le moindre temps de récupération visible. Quel est ce prodige ? A moins que ce ne soit tout le contraire : pour écrire, il faut se défoncer ! ...Mais alors s'annonce le paradoxe d'une activité qu'on peut seulement poursuivre dans la défaillance et la nausée, d'une richesse qui ne peut être recueillie que dans la misère d'un corps qui se traîne et d'un esprit en proie à l'idée fixe. Comment cela est-il possible ? Comment les roses de la littérature peuvent-elles naître sur le fumier de l'alcoolisme ?

C'est donc pour tenter de comprendre que nous avons relu attentivement un certain nombre de textes d'écrivains alcooliques contemporains et ceux d'autres qui, sans avoir voué à Bacchus un culte véritablement exemplaire, ne se révèlent pas moins préoccupés par la question et la posent, de manières diverses, dans leurs livres. Pêle-mêle, citons Marguerite Duras, Henri-François Rey, Jean-Luc Melsen, Jean-François Josselin, Michel Leiris, Michel Déon, Romain Gary, Joseph Kessel, Jack London, Ernest Hemingway, Bukowski, Antoine Blondin, quelques autres encore, plus occasionnels.