Les écrivains contre la Commune Ancienne édition

Éditeur
La découverte
Format
Livre Broché
Collection
La Découverte poche, Essais n° 79
Langue
Français
Parution
11 - 1999
Nombre de pages
180
EAN
9782707131447
Dimensions
130 × 190 × 10 mm
CHF 10.60
Indisponible
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Résumé du livre

Postface inédite de l'auteur

Le 18 mars 1871, éclate à Paris une révolution populaire qui, quelques semaines plus tard, après une guerre civile sans merci, s'achève par la défaite de la Commune et une incroyable répression. Devant cet événement, la réaction des écrivains et hommes de lettres français est quasi unanime : à l'exception de quelques-uns - parmi lesquels Vallès, Rimbaud et Verlaine -, tous prennent position ouvertement contre la Commune et certains avec une virulence qui surprend encore aujourd'hui. Théophile Gautier, Maxime Du Camp, Edmond de Goncourt, Leconte de Lisle, Ernest Feydeau se retrouvent aux côtés de Gustave Flaubert, George Sand et Emile Zola pour dénoncer dans la Commune un «gouvernement du crime et de la démence» (Anatole France), responsable d'avoir plongé Paris dans un état pathologique, exploité par un groupe d'ambitieux, de fous et d'exaltés.

Dans ce livre étonnant - devenu un classique depuis sa première édition en 1970 -, Paul Lidsky retrace l'un des chapitres les plus sombres et les plus méconnus de l'histoire littéraire française. A travers l'analyse des textes les plus divers, romans, correspondances, articles de journaux, il s'efforce de comprendre les réactions de l'homme de lettres confronté à la brutalité d'une révolution populaire.

«Avec une probité parfaite, l'auteur n'avance rien qui ne soit étayé par des textes dont il a déniché la plupart dans la correspondance des intéressés ou dans les articles des journaux. Et l'on souffre de voir Théophile Gautier (le doux Théo), Alexandre Dumas, Flaubert, Leconte de Lisle, Zola ou George Sand exprimer une rage, une haine d'une violence stupéfiante !»

La Quinzaine littéraire