L'ensorcelée. Les diaboliques
- Éditeur
- Le Figaro
- Format
- Livre Broché
- Collection
- La bibliothèque : une collection dirigée par Jean d'Ormesson n° 35
- Langue
- Français
- Parution
- 11 - 2009
- Nombre de pages
- 575
- EAN
- 9782810501786
- Dimensions
- 130 × 210 × 30 mm
Résumé du livre
Barbey d'Aurevilly
Jules Amédée Barbey d'Aurevilly est, à coup sûr, l'un de nos grands écrivains.
La contradiction est son fort. Il commence, dans sa jeunesse, par s'affirmer républicain et libéral. Assez vite, il mène une vie élégante et désordonnée de dandy coureur de femmes, amateur d'alcool et d'opium. Il cesse d'être républicain. Il court les restaurants et les salons à la mode.
Soudain, le dandy se change en catholique ardent, en monarchiste militant. Les grands articles contre Hugo, contre Michelet, les attaques contre Flaubert, contre Zola débutant, alternent avec des oeuvres majeures : L'Ensorcelée, Le Chevalier Des Touches, Un prêtre marié. Ses romans et ses nouvelles sont le plus souvent invraisemblables : dans le recueil de nouvelles des Diaboliques, « Le Plus Bel Amour de Don Juan » raconte les affres d'une jeune fille qui croit attendre un enfant parce quelle s'est assise dans un fauteuil que venait de quitter l'homme de ses pensées ; et « Le Dessous des cartes d'une partie de whist » et « À un dîner d'athées » se terminent l'une et l'autre par des scènes dignes du Grand Guignol. Et partout, en politique, dans la critique littéraire, comme romancier et comme auteur de nouvelles, il est unique et irrésistible. Le propre de Barbey d'Aurevilly, c'est la passion, l'indignation, l'invective. Ce qu'il rejette, sous des formes diverses, c'est la vulgarité de son époque.
De paradoxe en paroxysme, Barbey d'Aurevilly a été libre et intransigeant. Parce qu'il est catholique, passionné, contradictoire, il est avec éclat l'ancêtre et le maître d'un Léon Bloy, d'un Bernanos, d'un Mauriac.
Jean d'Ormesson de l'Académie française