Le plaisir d'enseigner Ecole et société

Éditeur
Syros
Format
Livre Broché
Collection
Ecole et société
Langue
Français
Parution
09 - 1997
Nombre de pages
192
EAN
9782841463893
Dimensions
140 × 220 × 10 mm
CHF 23.30
Indisponible
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Résumé du livre

Les discours catastrophistes sur l'école ne manquent pas : analphabétisme des élèves, désarroi des enseignants, fin de la culture, mise à l'écart des élites éclairées... Pourtant, nombreux sont les enseignants qui ne partagent pas ces idées noires et qui n'ont pas déclaré forfait. Bernard Defrance en fait partie : il a fait le choix d'enseigner la philosophie dans des classes de sections techniques réputées peu enclines à l'abstraction.

Son témoignage est revigorant : «Six ou dix classes tous les ans, des élèves de sections techniques principalement... Je découvre chaque année qu'ils ne sont pas les barbares abondamment décrits dans une certaine littérature.

J'ai le sentiment de vivre une inépuisable aventure de liberté, avec des individus à chaque fois nouveaux et imprévisibles. Cela fait vingt ans que j'enseigne. Je n'ai jamais quitté l'école et j'en suis toujours plus heureux : j'ai l'intention de continuer.»

Sauf que Bernard Defrance a bien failli ne pas pouvoir «continuer» ! A la suite de l'un des «jeux philosophiques» qu'il décrit ici, il s'est retrouvé nu devant ses élèves... et a été condamné à une peine symbolique de 2 000 francs d'amende avec sursis : «Le travail de la pensée exigé par la philosophie est une entreprise risquée» (Jean-Toussaint Desanti).

Le Plaisir d'enseigner est la réédition d'un livre paru en 1992 (Quai Voltaire), aujourd'hui épuisé. Cette nouvelle édition est augmentée d'une préface de Jean-Toussaint Desanti et d'un post-scriptum de l'auteur.

«Bernard Defrance invente une sorte de gai savoir où les grands maîtres ont été jetés par-dessus bord pour faire place à une maïeutique rudimentaire. Ses élèves que "l'école rendait muets", il les fait parler, ils dissertent très bien sur les petits riens de leur vie.»

Anne Fohr, Le Nouvel Observateur.

«La provocation est manifestement l'un des genres préférés de l'auteur. Il choque, irrite, agace (...) Et pourtant, on lui sait gré de poser si violemment les pieds dans le plat, par le simple fait qu'il tranche assez nettement sur le débat pédagogique actuel...»

Catherine Bédarida, Le Monde de l'éducation.