Le dernier des chouans : Louis-Stanislas Sortant (1777-1840)
- Éditeur
- Ophrys
- Format
- Livre Broché
- Langue
- Français
- Parution
- 08 - 2007
- Nombre de pages
- 170
- EAN
- 9782708011519
- Dimensions
- 15 × 22 × mm
Résumé du livre
L'histoire de Louis-Stanislas Sortant et sa bande de Chouans à travers les Mauges en 1831 résume la fin des espérances des légitimistes et de la duchesse de Berry après l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe.
Sortant, homme de modeste condition, est un «Vendéen» convaincu. La nécessité de la rébellion ne fait pour lui aucun doute, persuadé de la fin prochaine de «l'usurpateur» Louis-Philippe et du retour des légitimistes.
Agé de plus de cinquante ans, il peut enfin donner réalité à un rêve né en 1793, qui s'est formé en 1815 mais avait tourné court, lorsqu'il a fallu défendre le roi et organiser la résistance au retour de l'empereur.
Face à lui, il a une troupe peu décidée à se battre, une garde nationale très réticente à s'éloigner des villes et des bourgs les plus importants, un commandement pas encore fixé sur l'attitude qu'il doit avoir face à l'insurrection, et des maires inquiets qui craignent les pressions et menaces physiques. Les premiers mois de 1831 lui sont favorables.
Tout en respectant le principe de légalité, le dispositif militaire s'organise pour étouffer les bandes en réduisant leurs zones d'évolution. A la forte pression militaire on adjoint la possibilité d'accorder des mesures de clémence, notamment pour les réfractaires qui se rendent. Les nobles, à de rares exceptions près, se désintéressent du combat ; les moyens manquent. Dans ces conditions, les maires reprennent confiance et ne démissionnent plus guère, l'administration du pays, que Sortant avait voulu désorganiser, reste en place. L'épopée prend fin avec sa reddition.
Une ténébreuse affaire de meurtre est d'abord imputée à Sortant, sans preuve. Il est, pour les juges, un coupable tout désigné. Condamné à 55 ans, Sortant n'a d'autres perspectives que de finir sa vie en prison.
Il sera en fait amnistié par le roi en 1837 qui libère ainsi «le dernier des Chouans».