Le chien noir : la confession publique au Cameroun
- Éditeur
- Harmattan Cameroun
- Format
- Livre Broché
- Collection
- Dialogue postcolonial
- Langue
- Français
- Parution
- 05 - 2013
- Nombre de pages
- 187
- EAN
- 9782343005997
- Dimensions
- 14 × 22 × mm
Résumé du livre
Le chien noir
La Confession publique au Cameroun
À Fu'nda, dans la cour du chef Fô Tchin Maane, les sujets sont réunis autour d'un chien noir pour passer à la « Confession publique ». Malheureusement, cette opération de délation servira de caution à une chasse à l'homme. Tooplaba, le Fiigwong et coupeur attitré des têtes, compte s'en tirer avec des galons. Comme pour tout traître, la sienne devra également reposer au cimetière des têtes, en dépit des services rendus aux régimes coloniaux et néocolonial : aux côtés de la France contre l'Allemagne et viceversa ; avec les nationalistes contre la France et alternativement ; enfin, avec le régime en place contre les nationalistes.
Le Chien noir : la Confession publique au Cameroun est un roman historique qui remet au goût du jour le débat sur le quasi-génocide perpétré en pays bamiléké aux lendemains de l'indépendance, en 1960. Véritable piège grossier, la « Confession » fut la voie pensée du crime politique étendu à toute une région, à tout un groupe ethnique, comme le fut le nazisme dans l'Allemagne hitlérienne. Elle permit de mater le maquis bamiléké. L'Évêque du tonnerre, Albert Ndongmo, donna le nom de « Chien noir » à cette machination qui conduisit à une vague d'assassinats perpétrés par de « soi-disant maquisards », en réalité, les milices et autres chasseurs de têtes à la solde du dictateur.
Cet ouvrage est un appel au dialogue, une volonté de faire entendre la voix des marginaux, des acteurs invisibles, de la périphérie.