Résumé du livre

La Vie, la Mort, l'Amour

« L'espoir de retrouver l'empreinte de ceux que nous avons aimés est l'illusion mortelle qui nous fait, à tort ou à raison, croire en Dieu.

(...)

Les mots meurent dès qu'ils sont écrits. Ils ne créent aucune pensée, ne font signe à personne et ne permettent pas d'entrer en communication avec d'autres âmes. Les journaux intimes sont les cimetières quotidiens des idées et des sentiments qu'ils croient exprimer.

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Seuls, nous appartiennent les sentiments inavoués, les amours échouées et les chagrins imaginaires : ce qui meurt en nous, ce qui n'est plus.

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Qu'importe d'ailleurs ! IL n'est d'être en soi et nul ne détient sa propre vérité. La réalité est aussi trompeuse que la fiction, la conscience aussi déformante que la vision, l'écrit aussi menteur que le vécu. La pudeur ou l'humilité dissimule nos plus profondes sincérités. Il ne sert à rien d'harmoniser les notes discordantes ou d'assembler les feuilles volantes de cette oeuvre qui ne peut vivre que d'un regard intime, une complicité affectueuse, une sorte d'amour à vif. »