Résumé du livre

La saveur de la vie ou la grâce d'exister

Et si la vie était le grand impensé de notre tradition ?

La biologie a progressé dans sa connaissance du vivant, la philosophie a su s'intéresser, quoique tardivement, au vécu, mais la vie est toujours restée en retrait de leurs analyses. C'est que la vie n'est ni un concept (la vie se vit, elle ne se conçoit pas) ni un objet d'expérience parmi d'autres (elle ne se donne jamais à analyser). Et s'il y a bien quelque chose comme une expérience de la vie inhérente à tout vivant, cette expérience demeure paradoxale : à la fois la plus singulière (la vie ne m'apparaît jamais que comme ma vie) et la plus transcendante (toujours la vie me précède et me déborde).

Partant de ces constats, ce livre s'essaie à entrer dans le mystère de la vie, non pour prétendre le résoudre, mais pour y progresser en se laissant instruire par ce qu'elle ne cesse de nous révéler, à savoir qu'elle est grâce absolue, offerte au creux de l'éphémère, mais une grâce qui requiert, comme toute grâce, un accueil plénier. C'est alors que la vie pourra m'apparaître comme « plus intérieure à moi-même que moi-même ».