La maison des pigeons : et autres récits
- Éditeur
- L'Harmattan
- Format
- Livre Broché
- Collection
- Ecritures
- Langue
- Français
- Parution
- 09 - 2005
- Nombre de pages
- 217
- EAN
- 9782747591133
- Dimensions
- 14 × 22 × mm
Résumé du livre
«Les quatre nouvelles ici présentées, sont quatre tranches de l'histoire de l'Iran. Le destin, l'amour, l'obsession et la souffrance sont les sujets de ces histoires ; et malgré leurs tailles, leurs formes et leurs styles différents, elles nous plongent dans cette société au cours des deux derniers siècles.
La première nouvelle, «Le corbeau et la tête coupée», se passe à la fin du dix-huitième siècle, dans un pays tourmenté par les guerres et les rébellions, un siècle encore moyenâgeux et très violent. On voit comment dans un coin perdu, la vie d'un messager royal s'achève sans qu'il puisse éviter son destin.
Dans la deuxième nouvelle, «La maison des pigeons», nous sommes témoins d'un étrange amour entre une dame «farangi» (européenne) et un aristocrate iranien. On est dans les années 1880 et l'influence des Européens est déjà perceptible. L'homme, assez traditionnel, déjà à l'âge mûr, trois fois marié, est bouleversé par cette relation qui lui échappe ; la femme quant à elle, a l'occasion de pénétrer dans la profondeur de l'âme et la vie secrète des Iraniens, au cours d'un voyage autant géographique que spirituel.
Dans «Le chimpanzé», d'une façon à la fois comique et tragique, un professeur de théologie, simpliste et fanatique, rencontre le darwinisme. L'histoire se déroule dans les années 1960 et le pays est en train de se moderniser.
Enfin le dernier récit est inspiré d'une histoire vraie : «La fuite» d'un militant iranien de son pays déchiré par la révolution islamique. L'histoire raconte la violence politique et la répression qui dominent cette époque. En même temps, on assiste à un drame personnel et sentimental. Le héros ne fuit pas seulement sa patrie : il se libère de lui-même, de sa vie privée, de ses illusions et de ses croyances. C'est l'histoire plus ou moins commune à des milliers de réfugiés iraniens des années 80.»