Homo viator : la libre circulation des personnes entre ancienne et nouvelle mondialisation nouvelle mondialisation

Éditeur
Cerf Patrimoines
Format
Livre Broché
Collection
Cerf patrimoines
Langue
Français
Parution
04 - 2016
Nombre de pages
237
EAN
9782204109628
Dimensions
160 × 230 × 20 mm
CHF 37.50
2 à 4 jours ouvrables
Ajouter au panier Ajouter à ma liste

Résumé du livre

Un lieu commun récurrent consiste à présenter la mobilité comme un phénomène caractéristique des temps modernes. Or, cette étude démontre que la réalité de l'être humain, c'est la mobilité : il vient de quelque part, est momentanément fixé en un endroit, avant de repartir ailleurs. Le temps pour passer d'une étape à l'autre varie beaucoup en fonction de nombreux paramètres propres à l'homme lui-même ou liés à son environnement, mais ces étapes existent toujours. Il n'y a pas, par conséquent, la mondialisation, comme on l'entend dire souvent, mais des mondialisations.

De manière à éviter la dispersion, la compilation, l'étude porte sur les mouvements de la Renaissance, la réflexion juridique qu'ils ont sus-citée, puis sur la nouvelle mondialisation, tout particulièrement avec l'institutionnalisation de l'Union européenne.

Le point de départ est l'Ecole de Salamanque, avec les travaux de Francisco de Vitoria et leur réception par Locke et Grotius d'abord, puis finalement par le courant internationaliste avant la seconde guerre mondiale. [...]

Ce beau livre n'apporte pas la réponse, mais offre une réflexion lumineuse qui ouvre des perspectives sur le temps long, très intéressantes, tant elles stimulent l'analyse en ouvrant un débat constructif. À l'heure de la « crise des réfugiés », comment penser la mobilité humaine ?