Eloge de la verticalité
- Éditeur
- Editions Alphil-Presses universitaires suisses
- Format
- Livre Relié
- Collection
- Récits Delibreo
- Langue
- Français
- Parution
- 11 - 2024
- Nombre de pages
- 220
- EAN
- 9782889305773
- Dimensions
- 150 × 230 × 10 mm
Résumé du livre
Éloge de la verticalité Carnets de route d'un sédentaire Vulgarisateur inlassable de notre histoire locale, Jean-Pierre Jelmini est parfaitement identifié par un grand nombre de Neuchâtelois. Mais cette connaissance, à y regarder de plus près, peut savérer lacunaire : combien sommes-nous, par exemple, à savoir quil na cédé à lappel de Clio que de manière accidentelle, après un long détour adolescent de plus de sept ans sur le chemin dune impérieuse vocation sacerdotale ? Sappuyant sur un rappel de ses racines italiennes, la présente série dentretiens commence par évoquer en détail les premières années de cet enfant du Val-de-Travers, entre fratrie nombreuse, parents mal appariés et aïeux profondément aimants. On évoque ensuite ses séjours à Genève et à Engelberg (OW), passages obligés vers le Grand séminaire. Cest de cette abbaye bénédictine que le choc dune lecture le ramène à Neuchâtel, pour y achever ses études gymnasiales et universitaires. À côté de quelques mentions discrètes sur sa vie de couple et de famille, on le suit, à compter du milieu des années 1960, dans sa carrière denseignant, dabord, puis de conservateur au Musée dart et dhistoire de Neuchâtel, quil codirigera de main de maître pendant près de trois décennies. Le fait de renvoyer en sous-titre à la forme des « carnets de route » relève à la vérité dune aimable provocation : cest en effet un des petits secrets du personnage que davoir été marqué, durant la première moitié de sa vie dadulte, par une réelle phobie des voyages ou, comme il aime à le dire, des « déplacements latéraux » ! Au final, ce petit clin doeil ne fait donc que souligner mieux encore la persistante fidélité de Jean-Pierre Jelmini à laxe de la verticalité. Celui-là même qui laspira dabord vers le Ciel avant de le plonger dans le fécond gisement des siècles passés, quil ne cessa dexploiter pour le plaisir et lédification des Neuchâtelois curieux de leur propre histoire.