Complices de l'inavouable : la France au Rwanda

Éditeur
Les Arènes
Format
Livre Broché
Langue
Français
Parution
04 - 2009
Nombre de pages
313
EAN
9782352040835
Dimensions
140 × 210 × 20 mm
CHF 31.10
2 à 3 semaines
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Résumé du livre

« C'est une politique secrète qui fut menée par Paris au Rwanda de 1990 à 1994. Elle fut décidée par quelques-uns, qui agirent hors de toute règle, hors de tout débat et au prix d'importantes entorses à la légalité républicaine.

Voilà l'inavouable.

Cette politique fut uneerreur criminelle ". Elle n'a été mise au jour qu'après le dernier génocide du XXe siècle. Depuis, une trentaine de responsables se cachent derrière " la France ".

Bien à l'abri derrière ce paravent, ces hommes politiques et militaires, avec leurs porte-voix, n'hésitent pas à multiplier déclarations outrancières, procès d'intentions et écrans de fumée. Pour que, surtout, nul n'aille regarder de l'autre côté.

C'est pour ces raisons que j'ai décidé de republier L'Inavouable, La France au Rwanda. Sorti en 2004, ce livre a été le fruit d'un travail de dix ans. Il a nourri la discussion et pas un de ses éléments n'a jamais été démenti.

Le jeu de cache-cache n'a que trop duré. Cela fait quinze ans. Il est temps. »

« Si Patrick de Saint-Exupéry est écouté, certains responsables français au plus haut niveau pourraient un jour se voir accuser de complicité de génocide. » Colette Braeckman, Le Soir

« Sur le comportement (accablant) de la France avant, pendant et après le génocide, il faut lire ce réquisitoire. » Jacques Amalric, Libération

« Avec courage, Patrick de Saint-Exupéry a fait oeuvre salutaire. » Charles Lambroschini, Le Figaro

« Un livre courageux, précis et émouvant. » Benjamin Ivry, The Wall Street Journal

« Un essai implacable et courageux » Vincent Hugueux, L'Express

« Saint-Exupéry a l'oeil absolu comme d'autres en musique ont l'oreille absolue. Il raconte et on le suit. Il fait des comptes qui ne plairont pas aux diplomates. Mais s'agit-il de plaire ? Car la France arma et protégea les tueurs. » Éric Fottorino, Le Monde