A beau mentir qui vient de loin : savants, voyageurs et romanciers au XIXe siècle

Éditeur
H. Champion
Format
Livre Broché
Collection
Bibliothèque de littérature générale et comparée n° 55
Langue
Français
Parution
11 - 2004
Nombre de pages
428
EAN
9782745311139
Dimensions
160 × 230 ×  mm
CHF 97.00
2 à 4 jours ouvrables
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Résumé du livre

Au cours du XIXe siècle se développent l'espoir et la crainte de voir disparaître de la carte les dernières terres inconnues. Parti sur les traces de ses prédécesseurs, le voyageur se voit condamné à la répétition thématique et formelle. La clôture du monde géographique entraîne un renouvellement de la poétique du récit de voyage scientifique. Au moment où les naturalistes européens définissent le discours des sciences descriptives contre celui de la littérature et de la fiction, des romanciers tels qu'Edgar Allan Poe, Herman Melville, Jules Verne, Alexandre Dumas, Robert Louis Stevenson et Joseph Conrad dégagent la forme du récit de voyage scientifique de sa valeur heuristique pour la précipiter du côté du romanesque.

Cet ouvrage est une invitation à revoir les limites chronologiques de la séparation des sphères de la littérature et de la science au XIXe siècle. Il montre qu'en marge du «roman réaliste» et du «novel» se développe en Europe un modèle de la fiction descriptive directement issu de l'histoire naturelle.